💊 Qu'est-ce qu'Zoloft ?

• Épisode dépressif majeur
• Trouble obsessionnel compulsif (TOC)
• Trouble panique
• Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
• Trouble anxieux généralisé (TAG)
• Trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Zoloft est également utilisé off-label pour traiter certaines phobies sociales ou les troubles de la personnalité, sous encadrement médical strict.

La posologie de Zoloft varie selon l’indication et la réponse individuelle du patient. Pour les adultes souffrant de dépression, la dose initiale est généralement de 50 mg une fois par jour, administrée de préférence le matin ou le soir. Cette dose peut être augmentée par paliers de 50 mg jusqu'à un maximum de 200 mg/jour selon la réponse clinique. Dans le cas du TOC ou du TSPT, des doses plus élevées sont souvent nécessaires pour obtenir un effet thérapeutique optimal.

Chez les adolescents ou les personnes âgées, une prudence est de mise, avec un ajustement progressif de la dose. Les effets ne se manifestent généralement qu’au bout de 2 à 4 semaines de traitement. Il est crucial de ne pas interrompre brusquement la prise de Zoloft pour éviter les effets de sevrage (vertiges, irritabilité, nausées, troubles du sommeil).

• Nausées
• Diarrhée
• Insomnie
• Diminution de la libido ou troubles sexuels
• Bouche sèche
• Transpiration excessive
• Anxiété ou agitation en début de traitement
• Idées suicidaires (surtout chez les jeunes adultes au début du traitement)

La plupart de ces effets sont transitoires et s'atténuent au fil du temps. Il est important de suivre l’évolution du patient, surtout pendant les premières semaines, en raison d’un possible risque accru de suicide chez certains groupes d’âge.

• Hypersensibilité à la sertraline
• Utilisation concomitante avec des IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase)
• Épilepsie non contrôlée
• Allongement de l’intervalle QT (surveillance ECG recommandée dans certains cas)

• Autres ISRS ou IRSNa (risque de syndrome sérotoninergique)
• Anticoagulants (risque accru de saignements)
• Médicaments abaissant le seuil épileptogène
• Pamplemousse (interfère avec le métabolisme de la sertraline)

L’usage de Zoloft pendant la grossesse n’est recommandé qu’en cas de nécessité absolue. Certaines études ont suggéré un risque potentiel d’anomalies cardiaques ou de troubles respiratoires néonataux. Toutefois, l’arrêt brutal d’un traitement antidépresseur pendant la grossesse peut également entraîner des rechutes sévères. En période d’allaitement, la sertraline est excrétée en petites quantités dans le lait maternel ; le risque pour le nourrisson est considéré comme faible, mais doit être évalué par un professionnel de santé.